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A l'heure du toujours plus vite, de l'instantané et du superficiel, j'aime à regarder ces vieux gréements qui me rappellent qu'à une époque, la technologie nous obligeait à suivre la marche du temps, respecter les éléments dont nous étions dépendants. J'imagine ces grands voyageurs qui partaient pour de longs mois sur les mers du globe pour aller découvrir de nouvelles contrées inconnus. Le voyage avait un vrai sens. Une sorte de lente initiation à voyager en soi. Aujourd'hui, on pose son cul dans un avion et le temps d'un ou d'eux plateaux repas, on est à l'autre bout du monde. Alors, oui, je dis bravo à tous ceux qui prennent encore le temps de voyager au rythme du vent, a l'allure d'un vélo, ou tout simplement en marchant. Une spéciale dédicace à Fabrice et Magali qui s'apprêtent à enfourcher leur tandem pour un périple de plusieurs mois.