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IAORA
5 juin 2007

le sens de la vie

Un peu lecture sur la spiritualité, ça vous dit?

Suite à une conférence de Karlfried graf Dürkheim que l'on m'a fait écouter, je voulais partager cette réflexion sur le sens de la vie avec vous, en vous donnant un résumé.

A vous les commentaires

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Quel est le sens de la vie?

Il est différent pour chacun d'entre nous car tout ce que nous ressentons n'est que subjectif.

Le sens de la vie est pour la plus part des cultures d'ordre mystique. Mais il n'y a pas que les expériences mystiques, il existe des expériences initiatiques. Pour trouver le sens de notre vie, il faut essayer, se mettre sur le chemin d'une transformation. Et pour en arriver là, il faut un travail, une discipline. Un travail bien ordonné sur soi-même d'où éclate la plénitude de l'être.

Sur ce chemin, on rencontre des difficultés et la principale est qu'on s'oppose à notre Moi existentiel. Nous sommes cet être existentiel dans la vie quotidienne. Mais au fond de nous existe cet être essentiel, ce que nous sommes dans notre fort intérieur. Le divin qu'il y a en soi.

Il est difficile de l'être, de le vivre. Mais il ne faut pas le chercher. Il faut se laisser trouver.

Pour sentir ce que nous sommes au fond de nous même, il faut sentir le corps que l'on a mais aussi le corps que l'on est, c'est à dire l'ensemble des gestes à travers lesquels on s'exprime, quand on se présente et qu'on s'exprime et dont le sens est trop chose que la santé. C'est à travers la confiance en soi que l'on développe ce que l'on est.

Le sens de la vie c'est de devenir celui qui est capable de témoigner du divin qui est en nous. A partir de là se distingue l'expérience initiatique de l'expérience mystique.Toute expérience initiatique est une expérience mystique mais accompagné de la naissance d'une nouvelle conscience qui nous dit « maintenant que tu as expérimenté l'extraordinaire du mystique, mets toi sur le chemin de celui qui est témoin de ce qu'il est au fond ».

On ne voit pas le bout du chemin. « Le Bonheur n'est pas au bout du chemin. Le Bonheur est le chemin » dit-on dans la tradition Zen.

Prenons l'exemple de la dépression des hommes de 40 ans ayant tout ce qu'il souhaitait dans la vie (famille, maison...) se disent « Et maintenant? ». Alors que sur le chemin intérieur, il n'y a pas d'arrivée. L'arrêt, c'est la fin de la vie spirituelle.

Souvent, dans ces moments de douleur, on se tourne vers le thérapeute. La signification première de ce terme est un compagnon sur le chemin du salut.

Curieusement, la nature, quand nous avons mal, réagit d'une façon qui est fausse. Face à la douleur, on se raidit là où on devrait se lâcher. Si vous avez mal, ouvrez la porte au corps entier qui voudrait venir à l'aide. Se lâcher pour se débarrasser des douleurs. Mais sur le chemin initiatique, il ne s'agit pas de se débarrasser des douleurs mais de les accepter. La souffrance est une chance. Et on ne peut l'accepter que dans la mesure où on laisse tomber son petit Moi qui ne veut que jouir. Il ne s'agit pas d'être sans douleur mais d'accepter la douleur comme chance de faire un pas en avant sur le chemin intérieur.

Etre capable d'accepter l'inacceptable est la porte vers le chemin intérieur. Ainsi, face à des situations inacceptable, on se retrouve remplie d'une force, envahi d'une lumière.

L'homme a trois Inacceptable: la peur de la mort, l'absurde, la tristesse de l'isolement. Si on peut les accepter, on trouve la voie.

C'est ce que fit, par exemple Jésus.

C'est le sens de la souffrance sur le chemin intérieur, devenir celui qui, au service de son développement, est capable d'accepter l'inacceptable et ainsi dépasser ce que veut le Moi existentiel et trouver le Moi essentiel.

Faire le vide nous rend capable de trouver notre profondeur. Le vide, ça n'est pas l'absence de quelque chose, c'est sa présence.

Ce qu'il nous faut pour atteindre ce que nous cherchons, c'est transformer le quotidien en exercice. Il ne faut pas dire « je suis très fidèleà l'exercice pendant le quotidien à certaines heures ». Ça ne sert à rien. C'est le quotidien qui doit être exercice. Il faut donc combiner deux choses. Par exemple pour les religieux, il faut combiner la prière et la journée qui doit devenir prière.

Mais qu'est ce que la prière. D'abord je pensais (c'est Durkheim qui parle) que c'était parler. Puis j'ai su que ça voulait dire vraiment pouvoir se taire. En fait c'est vraiment se mettre à l'écoute de ce que dit le Tout Autre. Le divin en soi.

Pour conclure, trois choses vont ensemble. Se mettre à l'écoute. Ne pas chercher l'être mais se laisser trouver. Et être vraiment à la disposition et maintenir cet effort de rester en relation avec sa propre profondeur toute la journée.

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